Journée 11: USL 1 - 3 FLEURY LES AUBRAYS

Défaite avec panache

Saint-Christophe : 1 Fleury-les-Aubrais : 3

Il n’y a pas un écart si important entre le haut et lebas du classement. Sans aucun chauvinisme (courant de pensée initiée par Jean-Marie Chauvin qui condense une fierté inconditionnelle de son équipe, une mauvaise foi caractérisée et du kir royal), les deuxièmes du classement peuvent ranger les trompettes de la renommée pour les flûtiaux de la modestie. Attention, ne nous méprenons pas ! Si les banlieusardes orléanaises ont mis du temps à se débarrasser de ce vilain caillou castelroussin dans la chaussure, elles n’ont pas laissé filer le match. La grande Plaine, bien que légèrement blessée à la cheville, tenait la baraque aussi bien devant, que derrière. Et en face, les Castelroussines se prenaient à croire, le temps de deux sets et demi, qu’elles pouvaient faire flancher ces tigresses de papier. On ne peut le nier, les Berrichonnes ont gagné en combativité et ont élevé leur niveau de jeu. Samedi soir, elles ont pris un set à des joueuses qui n’ont pas l’habitude d’en laisser en route. Et elles sont allées chercher chichement leurs points, parfois au terme d’actions mémorables. Mais voilà, les phases de volley champagne cédaient trop souvent le pas à un volley-mousseux. De celui qui donne le mal de tête. A 12-10 dans le troisième, elles pouvaient encore revenir dans le match. Et pourtant, les regards vides ne trompaient pas. Les Castelroussines n’y croyaient plus. Elles encaissaient sans broncher un méchant 7-0 dans le quatrième set. Avant de rendre gorge. « La compétition nécessite du coffre et elles en manquent encore », concluait un spectateur chevelu. Avant d’aller se servir un kir royal à la buvette…

Correspondant NR, Charlie Cailloux.

Arbitres, M. Jacque et Mlle Billon.

22-25 en 27’, 25-20 en 25’, 20-25 en 24’, 20-25 en 25'